La propriété intellectuelle des calculs astronomiques en question
Une affaire de contrefaçon d'éphémérides nautiques et astronomiques à Saint-Brieuc et son influence sur la Connaissance des temps, publication phare du Bureau des longitudes (1870-1887)
pp. 81-98
Abstract
En 1885, le Bureau des longitudes se voit contraint d’adapter les éphémérides de la Connaissance des temps aux besoins des navigateurs. En procédant à un audit sur les éphémérides en usage dans les ports, le Bureau redécouvre que depuis 1836 sont publiées à Saint-Brieuc des Éphémérides maritimes,véritables extraits de la CDT. Nous avons ainsi identifié une affaire de contrefaçon d’éphémérides nautiques. Les pièces de son jugement par un tribunal rennais posent la question cruciale de la propriété intellectuelle des calculs astronomiques. Au-delà de cette affaire concernant des imprimeurs-libraires briochins et parisiens, nous interrogeons aussi l’insuffisance de la réponse apportée par le Bureau des longitudes aux demandes répétées de simplification des éphémérides à destination des marins.
Publication details
Published in:
(2018) Science(s) et édition(s) des années 1780 à l'entre-deux-guerres. Philosophia Scientiae 22 (1).
Pages: 81-98
DOI: 10.4000/philosophiascientiae.1327
Full citation:
Boistel Guy (2018) „La propriété intellectuelle des calculs astronomiques en question: Une affaire de contrefaçon d'éphémérides nautiques et astronomiques à Saint-Brieuc et son influence sur la Connaissance des temps, publication phare du Bureau des longitudes (1870-1887)“. Philosophia Scientiae 22 (1), 81–98.