Du pratique au théorique
La sociologie phénoménologique d’Alfred Schütz et la question de la coupure épistémologique
pp. 169-188
Abstract
Selon une formule célèbre d’Alfred Schütz, les constructions des sciences sociales doivent être considérées et élaborées comme « des constructions du second degré, c’est-à-dire des constructions de constructions faites par les acteurs sur la scène sociale1 ». C’est la spécificité épistémologique qui découle de cette position que le présent texte voudrait tenter de ressaisir. Pour ce faire nous repartirons d’abord du projet phénoménologique qui est celui de Schütz — celui d’une phénoménologie non transcendantale du monde de la vie — puisqu’il n’est pas sans conséquences, et détermine même directement ses positions épistémologiques et méthodologiques.
Publication details
Published in:
Seron Denis, Dewalque Arnaud (2008) Théorie et pratique. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 4 (3).
Pages: 169-188
Full citation:
Laoureux Sébastien (2008) „Du pratique au théorique: La sociologie phénoménologique d’Alfred Schütz et la question de la coupure épistémologique“. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 4 (3), 169–188.