Metodo

International Studies in Phenomenology and Philosophy

Journal | Volume | Article

166593

Etienne-François Geoffroy, entre la Royal Society et l'Académie royale des sciences 

ni Newton, ni Descartes

Bernard Joly

pp. n/a

Abstract

Etienne-François Geoffroy, l’un des chimistes français les plus importants du début du XVIIIe siècle, entretenait des relations régulières avec l’Angleterre. Il était chargé de développer les échanges entre l’Académie royale des sciences et la Royal Society de Londres. Quand il publia sa « Table des rapports entre les substances chimiques » en 1718, Fontenelle et quelques autres lui reprochèrent d’avoir introduit en chimie le système des attractions newtoniennes. Mais en fait, Geoffroy s’est toujours tenu à l’écart aussi bien du mécanisme cartésien que du newtonianisme, le recours aux expériences et à la littérature alchimique constituant ses seules sources d’inspiration. Geoffroy apparaît ainsi comme le représentant d’une chimie empirique, soucieuse de conserver l’autonomie de sa discipline.

Publication details

Published in:

Joly Bernard (2012) Un siècle de chimie à l'Académie royale des sciences. Methodos 12.

DOI: 10.4000/methodos.2855

Full citation:

Joly Bernard (2012) „Etienne-François Geoffroy, entre la Royal Society et l'Académie royale des sciences : ni Newton, ni Descartes“. Methodos 12, n/a.