Metodo

International Studies in Phenomenology and Philosophy

Journal | Volume | Article

165363

Relire la Philosophie de l'art de Schelling, du côté des œuvres 

construction spéculative et construction historique de l'art

Mildred Galland-Szymkowiak

pp. 187-203

Abstract

La philosophie de l’art développée par Schelling entre 1801 et 1807 est une métaphysique de l’art : son objet est le déploiement de l’absolu comme être de l’art et des arts. On lui a de ce fait reproché d’écraser l’infinité diversité des œuvres existantes et de tenir pour négligeable l’expérience esthétique concrète. L’article s’inscrit en faux contre cette manière de voir, à partir de la définition de la « construction philosophique » de l’art comme construction indissociablement spéculative et historique. On montre ici que la construction historique s’entend doublement comme construction du présent de l’œuvre : comme histoire transcendantale de l’individuation artistique de l’absolu, et comme histoire culturelle des mondes (antique et moderne) de l’art. Sous ces deux aspects, l’approche systématique est à la fois hautement unifiante et ouverte à une altérité du réel.

Publication details

Published in:

Cohen-Levinas Danielle (2013) Schelling. Le temps du système, un système des temps. Revue germanique internationale 18.

Pages: 187-203

DOI: 10.4000/rgi.1451

Full citation:

Galland-Szymkowiak Mildred (2013) „Relire la Philosophie de l'art de Schelling, du côté des œuvres : construction spéculative et construction historique de l'art“. Revue germanique internationale 18, 187–203.