Metodo

International Studies in Phenomenology and Philosophy

Journal | Volume | Article

164629

Les gels de Jean Messagier et les taches d'Alexander Cozens

La conviction de la nature, l'incertitude du paysage

Alexandre Rolla

pp. 45-54

Abstract

En 1785, Alexander Cozens publie un court traité, un manuel à l’usage des jeunes peintres les invitant à utiliser la tache et le hasard comme préalable à la composition de paysages. En 1969, Jean Messagier élabore une technique, « le Gel », pour parfaire un certain nombre de ses compositions. Cet article s’articule autour d’une mise en perspective de ces deux expériences. Il vise à porter un regard sur les rapports que l’art du paysage entretient avec l’abstraction, avant même qu’elle n’existe (Cozens) ou au cœur de son plein épanouissement (Messagier) et propose de réfléchir à l’utilité ou la vacuité d’un tel débat. Il brosse une histoire rapide de l’utilisation de la tache et du hasard dans l’histoire de la création et enfin, il présente la position singulière de Jean Messagier au sein de l’histoire de la peinture abstraite et propose d’engager une étude plus fine de l’œuvre de ce dernier

Publication details

Published in:

(2011) Esthétique n°2. Philosophique 14.

Pages: 45-54

DOI: 10.4000/philosophique.168

Full citation:

Rolla Alexandre (2011) „Les gels de Jean Messagier et les taches d'Alexander Cozens: La conviction de la nature, l'incertitude du paysage“. Philosophique 14, 45–54.