Metodo

International Studies in Phenomenology and Philosophy

Journal | Volume | Article

152891

Le cogito ébloui ou la noèse sans noème

Levinas et Descartes

Michel Dupuis

pp. 294-310

Abstract

La pensée de Levinas entretient un rapport toujours subtil avec les grands textes de la philosophie classique. Parmi ceux-ci, certains textes cartésiens reçoivent chez Levinas un traitement tout particulier: souvent évoqués, ils sont aussi régulièrement cités, fréquemment analysés jusque dans le détail, et cela dès les premiers textes et jusqu'aux derniers publiés. Au cœur de ce qu'il reconnaît comme une puissante inspiration métaphysique de Descartes qui détermine la «phénoménologie» de Levinas, l'A. tâche de décrire ici une possible vision cartésienne et levinassienne de l'Infini à travers la question de la création des vérités éternelles, la distinction de l'analogie «naturelle» et de la merveille «éthique», et enfin le thème de la mise de l'idée d'infini en moi et du débordement du cogito. L'A. veut dire que Levinas reçoit de Descartes l'impulsion d'une phénoménologie «autrement» radicale.

Publication details

Published in:

(1996) Revue philosophique de Louvain 94 (2).

Pages: 294-310

Full citation:

Dupuis Michel (1996) „Le cogito ébloui ou la noèse sans noème: Levinas et Descartes“. Revue philosophique de Louvain 94 (2), 294–310.